«La Soeur de l'Ange»
«L’homme doit comprendre, pour Pascal, « qu’il est un monstre incompréhensible », pour Lautréamont, « qu’il est la Sœur de l’Ange ». Le premier dénonce un tel « sujet de contradictions », le second en fait « le sujet de la conciliation ». Sur tout sujet de son choix, mais symptomatique des bouleversements de notre temps, La Sœur de l’Ange entend laisser s’exprimer les contradictions, pour leur offrir la conciliation minimum d’une coexistence éditoriale, difficile ou impossible ailleurs. (…)
La Sœur de l’Ange questionne avec précision et ténacité l’à-quoi-bon des choses. Se demander si cela est bon, si cela vaut ou si cela existe, revient à interroger et inquiéter en profondeur la condition humaine. »Après avoir mis en question l’à-quoi-bon de l’art, de la nation, de la mort, de Dieu, de la résistance, La Sœur de l’ange se demande, dans son numéro 6 À QUOI BON LA LUNE ? Dans le n° 7, elle posera la question À QUOI BON LA CRISE ? Convoquant écrivains, poètes, philosophes, artistes, scientifiques, pour une approche interdisciplinaire et transversale des problématiques qu’elle propose, La Sœur de l’Ange reprend à son compte la passion cardinale des Encyclopédistes, « la papillonne », celle qui fait les yeux de la curiosité plus grands que le ventre du savoir.»
<< retour